En ce deuxième semestre 1983, je poursuivis résolument ma lectures des oeuvres complètes de Léon Bloy. Je voulais tout savoir de cet auteur dont j'étais alors très féru.
Avant de lire ses écrits, je voulus m'informer au sujet de John Henry Newman et c'est pourquoi je lus l'ouvrage de Louis Bouyer qui lui était consacré. C'est le Journal de Julien Green qui m'avait mis sur cette piste. J'en fus comblé. Je découvris, au fil de mes lectures, non seulement un grand écrivain mais surtout un Anglican converti au catholicisme dont la pensée et la spiritualité me marquèrent durablement.
D'un point de vue strictement littéraire, ce qui m'enthousiasma le plus, en ce semestre-là, ce fut la lecture des Possédés de Dostoïevski.
Quant à ma passion pour la musique classique, désormais ancrée à jamais dans ma vie et qui me procura mes joies les plus grandes, elle me poussa à lire plusieurs ouvrages consacrés à des compositeurs que j'aimais: Haydn, de Falla, Bartok et Wagner.
Juillet :
- Léon Bloy : Le Révélateur du Globe. Christophe Colomb devant les taureaux.
- Pierre Barbaud : Haydn
- Luis Campodonico : Manuel de Falla
- Pierre Citron : Bartok
- Thomas Hardy : Retour au pays natal
- Nathaniel Hawthorne : Valjoie
- Marcel Schneider : Wagner
- Marguerite Yourcenar : Archives du Nord
Août :
- Léon Bloy : Le Pal et œuvres diverses.
- Romano Guardini : L’univers religieux de Dostoïevski
- Villiers de l’Isle Adam : Tribulat Bonhomet
Septembre :
- Sentences des Pères du Désert.
Octobre :
- Léon Bloy : Le Salut par les Juifs et œuvres diverses.
- Fiodor Dostoïevski : Les Possédés
- Sergeï Kourdakov : Pardonne-moi Natacha
Novembre :
- Louis Bouyer : Newman. Sa vie. Sa spiritualité.
- Honoré de Balzac : La Duchesse de Langeais. La Fille aux yeux d’or.
- Léon Bloy : Histoires désobligeantes.
- Jean Cocteau : Le Passé défini.
- François Mauriac : Nouveaux mémoires intérieurs.
Décembre :
- Léon Bloy : La Chevalière de la Mort et autres œuvres.
- Julien Green : Chaque homme dans sa nuit.
- Julien Green : Paris
- Jacques Lacarrière : Les hommes ivres de Dieu.