Matin d’un lendemain d’horreur
rouge sang la ville de Nice
rouge d’un cri de fanatique
rouge du couteau du malheur
quel dieu invoque un assassin
à quel démon des sacrifices
divinité usurpatrice
que l’on repaît de sang humain
être l’athée de ce dieu-là
de la déité d’artifice
dont on crie le nom pour l’office
de l’immonde bestialité
mais à toi que l’on mit en croix
toi sans bile toi sans colère
à toi les bouquets des prières
à tes pieds tous les désarrois.
Luc Schweitzer
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